lundi 21 avril 2014

Nous savons survivre et vous ?

Quoi de neuf ? 
L'austérité arrive en France et frappera, bêtement, les plus démunis, puis les RSA, les chômeurs, les travailleurs pauvres, les retraités, les jeunes, ... 
Nous sommes de ceux qui alarment, alertent depuis des années, en vain. A chaque fois qu'une "décision" est prise à tous les niveaux, c'est nous qu'elle touche le plus fort. Rien de mathématique là-dedans.
Souvenez-vous : le livret A, les franchises médicales, les aides au logement retoquées et tant d'autres.. des lois, des décrets, des rapports qui s'ajoutent, s'annulent, s'accumulent et rien au bout.
Les associations unies et réunies dans ces occasions n'ont jamais manqué de protester. Mais pour ceux qui les pratiquent, pour ceux que le et les systèmes obligent à passer par elles, qu'on t-elles proposées qui ait un impact immédiat sur la misère qu'elles dénoncent ?. Oui, il y a parfois, quelques projets qui émergent, pas trop mal même, des miettes. Mais dans l'ensemble leurs alertent portent sur ce qui a pourri ce monde ; l'argent.
Certaines disparaîtront, les "petites" peut-être et avec elles, le risque de perdre l'humain, le "familial", l'imagination.
Déjà les gros requins se profilent, Emmaüs Défi par exemple et son leader qui ne cache pas ses ambitions "ministérielles". On le connait, il y en a eut tant comme lui, martin hirsch, augustin legrand, ... Tous porteurs d'un espoir qui n'a servi qu'eux. Tous on fait frémir les foules et obtenu l'admiration des envieurs. Tous ont obtenu le soutien et l'écoute de nos politiques trop heureux de se décharger de sujets qui les ennuies au plus haut point. Pour quels résultats ?. Ils surfent sur la misère et nourrissent ses déviances : travail au rabais, contrats minables et sous payés, ...
Toutes ces associations intouchables, interlocuteurs privilégiés, se sont depuis longtemps institutionnalisées. Et avec elles, on retrouve toutes les dérives inacceptables qui font la une et le buzz.
De plus en plus de gens à la rue et ils ont beau s'acharner à nous décrire comme fous, bons à rien, parasites, rien n'y fait, on est là. Iront-ils vers une solution ultime ?. Jusqu'où iront-ils ?. 
En Hongrie, être sans logement est un délit passible de fortes amendes et de prison. Ici, les arrêtés anti-mendicité s'étendent tout doucement. Les étrangers sont les premiers visés par ces douces répressions qui ouvrent la voie à toutes les exactions.
Nous sommes les témoins privilégiés de toutes les magouilles, de tous les dysfonctionnements. Les témoins et les victimes.

La catastrophe se rapproche. Nous savons survivre et vous ?.